Bénéfices de mettā au moment de la mort

  • Les méditations protectrices développent un sentiment de sécurité. La seconde d’entre elles, c’est mettā. Il s’agit de souhaiter le bien-être, la santé, la paix et le bonheur à tous les êtres. Lorsque mettā est présente dans notre esprit, celui-ci devient pur. Par ailleurs, les destinataires de notre rayonnement développeront un esprit bienveillant envers nous.
  • Il y a 11 bénéfices au rayonnement de mettā. ① Un sommeil profond ② Un réveil alerte ③ Absence de rêves terrifiants et rêves plaisants ④ Nous serons appréciés des humains ⑤ Nous serons appréciés des êtres célestes ⑥ Ces derniers nous protégeront ⑦ Nous serons à l’abri des dangers du feu, de l’eau, des voleurs, etc. ⑧ Un visage radieux ⑨ Un esprit serein ⑩ Une mort sans confusion. D’autres personnes ont peur, sont angoissées, submergées par les mauvaises actions accomplies ⑪ Si nous développons cette pratique jusqu’à atteindre les jhāna, nous renaîtrons dans les plans de Brahmā après la mort. Si nous utilisons la concentration jhanique pour pratiquer vipassanā, nous atteindrons l’éveil.
  • Pourquoi pratiquons-nous si nous ne croyons pas aux vies futures ? Si nous n’y croyons pas, rien ne nous empêche d’accomplir des actions malhabiles. À l’approche de la mort, l’esprit se branche sur les actions passées. Selon qu’elles ont été négatives ou positives, notre prochaine vie sera heureuse ou malheureuse. Outre les actions passées, deux autres signes de la destination future se manifestent au moment de la mort : relatifs aux objets ou aux lieux liés à ces actions positives ou négatives ou des signes qui présagent de la future destinée. Que l’on croie ou non aux vies futures, l’essentiel c’est d’accomplir de bonnes actions, et pas seulement d’éviter les actions négatives, par exemple en passant toute sa vie à manger et dormir.

Deux exemples de l’époque du Bouddha illustrent ce passage d’une vie à l’autre. ① Le fils moine d’un chasseur a incité son père à devenir moine aussi. Sur son lit de mort néanmoins, ce dernier commençait à voir la forêt, des animaux et des chiens aboyer en lui courant sus. Le fils se rendit au sommet de la colline offrir des fleurs devant un stupa, revînt, et rendit compte à son père de la bonne action accomplie en son nom. Le père se réjouit et la vision de jeunes filles des plans célestes lui vînt, signe de sa future destinée ② Du temps du Bouddha, un homme offrait tous les jours la nourriture à 500 moines. Ses filles se relayaient pour offrir la nourriture au Sangha. Tous les jours, leur esprit était accaparé par l’offrande, ce qui est très positif. À l’approche de la mort, il demanda à entendre le Dhamma et des chariots célestes lui apparurent.

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