- Nous devons profiter de notre chance extraordinaire d’être nés humains et de connaître l’enseignement du Bouddha en pratiquant les trois entraînements : sīla, samādhi et paññā sikkha.
- Sīla sikkha, c’est l’observance des 5, 8 ou 9 préceptes. Il rend notre comportement physique et verbal civilisé.
- Samādhi sikkha est nécessaire néanmoins pour civiliser l’esprit. Le Bouddha a enseigné une quarantaine de méthodes (buddhanussati, mettā bhāvanā, asubha bhāvanā, l’observation des éléments (eau, terre, air, etc.), …)
- Méditation assise : ① nous observons l’expansion ou le soulèvement et puis la déflation ou l’abaissement de l’abdomen selon la méthode de Mahasi, en respirant naturellement, du début à la fin du processus, en collant à l’objet. C’est le premier établissement de l’attention : la contemplation du corps. ② Si des pensées apparaissent, nous les étiquetons. Noter le verbe suffit : c’est le processus qui nous intéresse, pas le contenu. C’est la contemplation de l’esprit. Pour la plupart des yogis, les pensées seront très nombreuses au début. ③ Il est possible que des douleurs apparaissent. Il faut les prendre pour objet. Si elles deviennent très fortes, on peut se contenter de rester avec elles et oublier l’observation de l’abdomen. S’il y a plusieurs douleurs, choisir la prédominante. Si elle devient insupportable, on peut bouger attentivement. C’est la contemplation des ressentis. ④ Il est possible enfin que des images soient vues, des sons entendus, des odeurs, des goûts ou des sensations tactiles soient ressentis. On note « voir, voir » ou « entendre, entendre ». Les sons, odeurs, etc. continus à l’arrière-plan ne doivent pas être notés. Il faut développer l’équanimité à leur égard. C’est la contemplation des dhamma.
- Méditation en marche : l’objet primaire devient le mouvement des pieds, à observer du début à la fin. D’abord une phase, puis deux, puis trois.
- Activités quotidiennes : Être attentifs lorsque nous nous habillons (mouvements, sensations,… ) ouvrons une porte, tendons le bras, etc… En particulier aux repas, prêter attention à tout ce qui se passe. On doit commencer à pratiquer dès le réveil.
Paññā sikkha découlera de cet entraînement. Jusqu’à atteindre sotapatti magga.