Mettā bhāvanā

  • Les 4 méditations protectrices protègent la pratique.
  • Mettā bhāvanā : mettā signifie s’efforcer de rendre ses amis heureux. Si on possède cet état d’esprit, on contrôle automatiquement ses actes, ses paroles et son mental, c’est pourquoi la pratique de mettā est liée à celle de sīla. Contrôler la moralité en observant les 5 préceptes n’est pas facile et, comme un berger doit connaître le nombre de têtes de bétail pour contrôler son troupeau, ainsi il faut connaître les 5 préceptes pour contrôler sa moralité. Sīla, c’est la base de mettā.
  • Récitation en pāḷi et en français du mettā bhāvanā.
  • Lorsque l’on récite silencieusement le mettā bhāvanā, on pratique la forme mentale de mettā. On rayonne mettā d’abord vers soi-même, puis vers les autres. Il faut se focaliser sur les paroles et les destinataires en les visualisant. Le Bouddha ne faisait pas de différence entre sa famille et les autres. Mais nous prenons notre famille comme modèle pour rayonner ensuite le même amour envers toutes les familles. Ses ennemis aussi, il faut les visualiser alors qu’ils sont souriants.
  • Récitation en groupe tous les jours pendant 10 minutes. Cette pratique en groupe peut s’avérer très effective. L’amour que nous rayonnons, nous le recevrons en retour.
  • Quelqu’un qui vit seul doit pratiquer sati pour ne pas être envahi de pensées. Quelqu’un qui vit en communauté doit pratiquer mettā. Exemple du groupe de moine partis dans la forêt et harcelés par des esprits auxquels le Bouddha enseigna pour la première fois la pratique de mettā.

Ici nous pratiquons tous les jours 1 minute avant de passer à vipassanā. On peut résumer la pratique à une seule phrase : puissent tous les êtres être heureux. Il faudra continuer à pratiquer après la retraite chez soi.

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