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Thème Commentaire
L’attention,
chemin de la
non-mort
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1. inspiration
2. destination
et
bénéfices
3. vie
quotidienn
e
4. doctrine
5. textes
6. qualités
mentales
appamādo amataṃ padaṃ, pamādo maccuno padaṃ.
appamattā na mīyanti, ye pamattā yathā matā.
La vigilance est le chemin de la non-mort, l’inattention est celui de la mort.
Ceux qui sont vigilants ne meurent pas, les négligents sont comme déjà morts.
L’attention dans la vie quotidienne (lokiya sati) met à l’abri du danger, apporte la réussite et nous rend
heureux.
Dans la méditation, les yogis sont attentifs à leurs actes et leurs paroles. Ils tentent d’observer les
mouvements de l’abdomen du début à la fin. C’est le début de l’attention supramondaine (lokuttara sati).
Si on est très attentifs, l’attention va se renforcer et la concentration va suivre. Quel que soit l’objet
primaire d’attention (soulèvement, abaissement, assis, toucher, etc.), le yogi pourra alors pénétrer la
véritable nature des phénomènes. Après la retraite, s’il maintient cette attention, sa pratique du noble
octuple sentier (sīla, samādhi, paññā) sera soutenue.
L’attention peut soutenir la moralité (sīlavisuddhi) dans la mesure où le yogi voit clairement. Elle peut
soutenir l’effort et la concentration (cittavisuddhi). Elle maintient aussi l’équilibre entre concentration et
effort d’une part et entre foi et sagesse de l’autre. Nous ne progresserons que lorsque ces facultés seront en
équilibre. La compréhension ne pourra émerger qu’à condition de maintenir l’attention à l’objet présent.
Au final, c’est l’attention qui permettra d’atteindre le premier stade du sotāpanna.
On dit du sotāpanna que « sa mort ne sera pas longue ». Il ne reprendra vie en effet qu’au maximum sept
fois. Pour les personnes ordinaires (puthujjana) qui ne peuvent se maintenir sur l’objet de façon continue
par contre, l’errance dans le saṃsāra ne connaît pas vraiment de limite et leur « mort » peut être très
longue.
Il y a trois types de morts : ❶ atta ( ?) maraṇa, la mort ordinaire ❷ santati maraṇa, une série
d’agrégats qui succède à une autre, par exemple le chaud qui succède au froid ❸ khaṇika maraṇa,
la mort momentanée que l’on peut voir en méditation. Avant de venir dans la salle, nous avions une
activité ou une pensée qui n’existe plus désormais. Alors que nous observons l’objet primaire, notre
observation est interrompue par l’irruption d’un autre objet. L’objet précédent à disparu et l’objet
présent apparaît clairement. On ne peut contrôler cela.
Il y a quatre façons de développer l’attention : ❶ Les deux facteurs de sati et sampajañña, la claire
compréhension, vont de pair, le second venant dans le sillage du premier. Il faut y prêter attention.
❷ éviter les personnes inattentives qui vont nous entraîner dans leurs actions ❸ fréquenter les
personnes attentives, les amis spirituels qui nous feron
t
progresser
❹ simplement incliner l’esprit
vers l’attention. On a l’intention d’observer l’objet mais l’esprit change
, veut se rendre ailleurs ou
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écouter quelque chose par exemple. Il n’est pas possible de stabiliser l’esprit ainsi. Tant que nous ne