Cérémonie de clôture : les bénéfices de satipaṭṭhāna

Il y a 7 bénéfices de la pratique de satipaṭṭhāna vipassanā : ① la purification des êtres ② la victoire sur le chagrin et ③ les lamentations, ④ la disparition de la douleur et ⑤ du mécontentement, ⑥ l’atteinte du Noble Chemin et ⑦ la réalisation de Nibbāna.

Que faut-il observer ? Les phénomènes, le corps et l’esprit, les cinq agrégats d’attachement.

Quel bien procure la pratique de la méditation ? Le Sīlavanta sutta déclare qu’il est possible à une personne aux usages moralement purs qui tient correctement compte des cinq agrégats en les voyant comme impermanents, insatisfaisants et non-soi d’atteindre l’entrée dans le courant (sotāpatti magga). Le vénérable Sāriputta a ensuite poursuivi en déclarant que cette personne entrée dans le courant devrait continuer à tenir compte des agrégats comme impermanents, souffrance et non-soi jusqu’à atteindre sakadagāmi magga, puis anāgāmi magga et enfin arahatta magga. L’arhat a entièrement éliminé les pollutions mentales, il reste imperturbable et parfaitement calme, il n’a plus d’usages moraux, de concentration ou de sagesse à perfectionner. Il mène un séjour plaisant dans ce monde visible (diṭṭha·dhamma·sukha·vihāra). Mais les méditants sont mal à l’aise lorsqu’ils croisent des objets des sens. Ils ne trouvent aucune paix chez eux et reviennent dès lors au centre. Un arhat ne retourne jamais dans une atmosphère domestique. S’il croise un objet des sens, il n’en retire que des résultats indisposants. Il ne trouve la paix de l’esprit que lorsqu’il est absorbé dans la méditation. Ainsi, il vit dans le bonheur. Il jouit de deux bénéfices : 1) il peut bénéficier à n’importe quel moment de l’atteinte du fruit et y demeurer aussi longtemps qu’il le souhaite et 2) il possède l’attention et la compréhension. Il est donc nécessaire de tenir correctement compte des cinq agrégats d’attachement constamment.

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