Discours de clôture : remerciements

Discours de réjouissance (anumodana) après la retraite.

Stances de remerciement en pāḷi.

Les yogis ont pratiqué assidûment pendant trois semaines et ce sont les bénévoles qui l’ont permis.

Autrefois, 60 bhikkhū avaient quitté le monastère Jetavanā pour le village de Mātika. Une vieille femme (Mātikamātā) leur demanda ce qu’ils voulaient et les assista en leur donnant des huttes (kuṭi) et de la nourriture. Tout en cuisinant, elle pratiquait elle-même et atteint le stade d’anāgāmi. Elle acquit aussi des pouvoirs spéciaux et pût voir que les bhikkhū ne progressaient pas du tout car ils étaient habités du désir d’un certain type de nourriture. Elle prépara cela et leur permit d’atteindre le stade d’arhat.

Grâce à l’aide des bénévoles et de M. Min de Manchester, certains ont certainement pu comprendre le Dhamma en profondeur, même si cela reste une affaire individuelle.

Quatre qualités sont présentes dans l’esprit de Mātikamātā lorsqu’elle cuisine pour les bhikkhū et sont présentes chez les bénévoles aussi. Ils ressentent de l’amour bienveillant (mettā) sans lequel il ne serait pas possible de préparer cette bonne nourriture, de la compassion (karuṇā) dans la mesure où ils savent que les yogis doivent respecter le silence, de la joie empathique (muditā) car ils se réjouissent de les voir apprécier le repas et aussi de l’équanimité (upekkhā).

La tradition du don (dāna) est désormais bien implantée au centre avec des dons quotidiens.

En abandonnant un petit plaisir, on acquiert un grand bonheur. Ce grand bonheur, c’est l’illumination, qui peut s’acquérir même en cuisine, comme pour Mātikamātā. À défaut d’illumination, le bonheur d’une renaissance dans le plan des devā ou humain doté de longévité, de santé et de bonheur peut s’acquérir.

Transfert des mérites en pāḷi.

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