Le Dhamma élève la vie

Être membre de Dhamma Group, cela signifie pratiquer le Dhamma, c’est-à-dire l’enseignement du Bouddha, un être humain né en 623 av. JC qui a renoncé au monde à 29 ans, atteint l’illumination à 35 ans, puis a enseigné la voie de la libération jusqu’à sa mort à 80 ans.

On pratique le Dhamma pour élever notre qualité de vie. Comment mesurer celle-ci ? 90% des humains la mesurent à l’aune des « trois P » : prospérité, position sociale, pouvoir. Ils ne voient pas les personnes telles qu’elles sont réellement. Mais il est possible de mesurer la qualité de vie sur la base du Dhamma.

Le fondement du Dhamma, c’est sīla, la moralité. Il est facile de comprendre que l’on se liera plus volontiers d’amitié avec une personne qui ne tue pas, qui ne vole pas, qui ne se méconduit pas sexuellement, qui ne bluffe pas, qui ne prend pas d’intoxicants, bref, qui respecte les 5 préceptes, même si elle mène une vie très simple, qu’avec une personne qui a tous ces vices, fussent-ils cachés, même si elle est riche et affluente. Ceci, c’est la façon élémentaire de mesurer la qualité de vie et elle ne concerne que les actes physiques et verbaux.

Pour améliorer la qualité de son esprit, il faut pratiquer samādhi, la concentration. Notre corps ne diffère pas de celui des animaux, mais nous nous distinguons de ceux-ci par l’esprit, et les humains supérieurs se distinguent des humains ordinaires par leur pouvoir mental. Il y a quatre « puissances M » : matérielle (nucléaire, électrique mécanique, …) ; manuelle (force physique) ; monétaire (qui permet d’acheter les deux premières) et mentale. Les trois premières, physiques, sont empruntables ailleurs, mais la quatrième doit être développée par nos propres efforts. La puissance physique est supérieure à notre puissance mentale, même si en théorie, la puissance mentale est potentiellement supérieure si on l’entraîne, car elle mène aux pouvoirs supranormaux, les abhiññā. Sans aller jusque-là, on peut développer les 5 pouvoirs ou qualités (bala) : la confiance, l’effort, l’attention, la concentration et la sagesse. La première est la plus importante car nous fournirons des efforts lorsque nous croirons aux bienfaits de la pratique.

Le dernier des cinq pouvoirs, la compréhension ou la sagesse, fait de nous des êtres véritablement nobles et élève très haut notre qualité de vie. Il correspond à paññā, le troisième entraînement.

De nos jours beaucoup de gens se suicident car ils ne parviennent pas à comprendre leurs propres ressentis et émotions. Nous menons des vies pleines de souffrance et de stress. Nous devons tous nous entraîner par nous-mêmes afin de comprendre notre corps et notre esprit.

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