Les cinq composantes de l’effort (suite): la santé, la sincérité et l’effort

Les 5 padhāniyaṅga dhamma sont 5 facteurs qui nous rendent aptes à méditer.

Le second facteur, la santé, peut-être mental ou physique. Au niveau physique, si l’on a un rhume, il sera plus difficile de se concentrer. La santé mentale s’enracine dans la foi. Une personne au mental malade sera victime de dépression ou de stress. De nombreux récits du temps du Bouddha illustrent la maladie mentale, comme celui d’une femme (Patacara) ayant tout perdu, famille et biens, et en était devenue presque folle de chagrin, à laquelle le Bouddha donna des instructions et qui attînt la libération.

Il existe quatre causes à la maladie: a) kamma (actions négatives), b) climat, c) nourriture (manger des poisons ou trop manger – si l’on mange attentivement, on remarquera que le goût se concentre uniquement sur le bout de la langue, une toute petite partie du corps, on perdra ainsi l’intérêt pour la nourriture. Autrefois existaient seulement trois maladies et de nombreuses maladies sont apparues avec la consommation de viande), d) le sommeil (?) Bien dormir et manger assure une santé suffisante pour pratiquer.

Le troisième facteur, la sincérité et l’obéissance. Il faut éviter de prétendre avoir eu des expériences que l’on n’a pas eues sous peine d’instiller le doute dans la pratique.

Quatrième facteur: l’effort, qui est de trois types: a) āraddha (ārambha ?) (effort initial, grossier, qui nous incite à participer à la retraite), b) nikkhama (qui nous permet de surmonter la paresse et l’ennui), c) parakkama (détermination à maintenir cette qualité d’effort jusqu’au terme (premier stade d’éveil). Il existe six raisons invoquées par le paresseux pour ne pas pratiquer: la chaleur, le froid, le fait qu’il soit trop tôt ou trop tard, le fait d’avoir faim ou d’avoir trop mangé.

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