Quatre postures

  • Vipassanā, c’est l’investigation de soi-même pour comprendre la vie. On observe les 6 contacts sensoriels, autrement dit, la vie. Au début c’est difficile car l’esprit est agité. Il faut dans un premier temps développer l’attention et la concentration, et ce n’est qu’après que nous pourrons comprendre les phénomènes physiques et mentaux. L’observation des 4 postures du corps recouvre l’ensemble des mouvements effectués au cours d’une journée. Dans chaque posture, nous devons trouver un objet et maintenir notre esprit sur cet objet, sans quoi il sera impossible de calmer l’esprit.
  • Posture assise. Nous observons le mouvement de l’abdomen et l’étiquetons de façon continue et synchrone. Après quelque temps, si une sensation désagréable gêne trop l’observation de cet objet primaire, on peut l’observer directement. C’est un objet secondaire car il n’est pas toujours là. On revient ensuite à l’objet primaire. Si la somnolence nous envahit, il faut redoubler d’effort. Il faut en noter les premiers signes immédiatement. L’esprit flotte alors à la surface de l’objet. Les pensées sont un autre grand empêchement, qui risque d’agiter l’esprit. Parfois, on ne se rend pas compte que l’on pense. Il faut essayer de les saisir à la racine. Il ne faut pas les analyser. On développe l’attention de façon continue, afin de voir tout de suite les empêchements.
  • La marche. C’est le mouvement des jambes qui deviennent l’objet primaire. On fait d’abord une note par pas, puis, après quelques temps, deux, puis trois. Lorsque l’on arrive au bout de la piste, on note « debout » et puis « rotation ». Cette concentration aidera à l’assise.
  • Posture allongée et activités quotidiennes. Il faut ralentir nos mouvements afin de noter tous les petits actes de la journée, surtout au moment des repas. Par exemple lorsque l’on se rend aux toilettes. Si on est allongé, éviter de penser et observer l’abdomen.

Si nous maintenons une attention continue, les connaissances vipassanā vont émerger, nous comprendrons le corps et l’esprit, la vie. Il faut éviter de parler et rester dans l’instant présent. Nous pourrons ainsi nous libérer de la souffrance.

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