Continuer à pratiquer après la retraite

  • Nous célébrons aujourd’hui la victoire à l’occasion de la dernière journée de la retraite. Certains ont trouvé la paix intérieure qu’ils recherchaient, certains l’ont trouvée en partie et certains, peut-être, ne l’ont pas trouvée. Certains sont venus l’entièreté de la retraite et d’autres quelques jours seulement. Mais même si nous venions pour des mois, la retraite ne nous procure qu’une demeure temporaire et c’est encore à la maison que nous passons le plus clair de notre temps. Le mieux est de pratiquer une heure quotidiennement afin de repartir au même niveau à la prochaine retraite. C’est le meilleur moyen de progresser.
  • Le Bouddha a recommandé d’être autonome, d’être une île, une lumière pour soi-même. Il faut s’efforcer de tirer le meilleur du corps, comme on extrait de l’or de la poussière. Il faut utiliser le corps pour en retirer le Dhamma, pas de façon théorique mais en cultivant l’attention de façon constante. Lorsque nous le découvrirons, le Dhamma nous protégera, mais nous devons faire le travail nous-mêmes et le faire quotidiennement.
  • Il faut cultiver les trois entraînements : sīla sikkha, le contrôle des sens, samādhi sikkha, cultiver un esprit pur. De ces deux entraînements procédera finalement le troisième : paññā sikkha, qui éradiquera toutes les pollutions mentales au moment de réaliser magga et phala (nibbāna)

8’50 cérémonie de clôture

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