Kāmacchanda

  • Il y a cinq empêchements (nīvaraṇa) qui nous empêchent d’atteindre notre but, à savoir rejoindre la demeure des êtres nobles à la suite de tous ceux du passé, où l’on est à l’abri. Nos maisons sont incertaines à des degrés divers. Parfois elles sont si incertaines que l’eau filtre à travers le toit et que les animaux où les humains mal intentionnés sont toujours susceptibles d’y pénétrer.
  • Le premier des cinq empêchements est kāmacchanda, le désir sensuel. Les êtres cherchent les contacts sensuels agréables. Allégorie de l’aigle emportant un morceau de viande et pourchassé par les autres oiseaux tant qu’il n’y renonce pas. Le Bouddha a comparé le désir sensuel à une dette : nous sommes soumis au créancier et ne nous situons pas sur un pied d’égalité. Nous devenons esclaves des objets du désir. Dans les couples, c’est celui qui est le moins attaché à l’autre qui est libre.
  • Il s’agit dans la pratique de noter immédiatement le désir avant qu’il ne constitue un obstacle et pour maintenir l’esprit pur. Si nous mourons au moment de former un désir sensuel, nous reprendrons naissance dans un plan inférieur. Histoire du moine attaché à sa robe qui reprit naissance comme mite sur celle-ci.

Trois facteurs sont nécessaires pour atteindre la demeure des êtres nobles : a) saddhā, la foi dans le Bouddha, dans le Dhamma et dans notre propre pratique ; b) chanda, la ferme intention d’atteindre le bout du chemin satipaṭṭhāna ; c) l’effort énergique. Les participants à cette retraite ont tous investi dans cette retraite pour des durées variables et cet investissement leur rapportera.

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