Il faut réfléchir aux termes d’une retraite aux nombreux bénéfices que l’on en retire. Il y a d’abord l’observance des préceptes et le contrôle des sens qui constituent sīla, la base du travail. Apprendre ensuite à ne pas abuser de la nourriture et du sommeil. Aussi, faire l’expérience de la joie lorsque les kilesā sont absents, ce qui renforce la foi en soi-même et dans le Bouddha, le Dhamma et le Sangha. Par ailleurs, lorsque l’esprit est adouci, il devient direct, la honte et la peur morale sont renforcées. La connaissance du Dhamma est renforcée par le biais de notre propre pratique (on réalise les éléments, les agrégats, les bases sensorielles) et par l’écoute du Dhamma. Aussi, lorsque l’on colle à l’objet, on expérimente les jhāna. Il y a enfin les connaissances vipassanā, si nous ne les avons pas atteintes, nous devons continuer.
Le Bouddha énumère quatre qualités qui permettront d’éliminer tous les kilesā et d’atteindre le but : Kālena dhammassavanaṁ, Kālena dhamma-sākacchā, Samaṇānañ-ca dassanaṁ (?), Vipassanā. Écouter les enseignements, discuter du Dhamma, réfléchir au Dhamma et pratiquer satipaṭṭhāna. Le Bouddha a recommandé de se fier à soi-même et au Dhamma.