Nécessité vitale de la méditation

Satipaṭṭhāna est l’une des tâches essentielles de la vie. À quoi reconnaît-on qu’une tâche est essentielle. Respirer par exemple est essentiel et possède quatre caractéristiques : 1) on ne peut s’en dispenser et si l’air est vicié, on tombe malade 2) on doit le faire par nous-même 3) il faut le faire à temps et régulièrement et 4) cela nous assure la santé qui à son tour nous permet de réaliser nos vœux. On pourrait dire que la méditation est à l’esprit ce que l’air frais est au corps. Il faut la pratiquer avant d’être mort, régulièrement, par exemple une retraite par an, et entretenir la pratique dans la vie quotidienne. La méditation nous permet d’accomplir ce que l’on souhaite dans la vie.

Questions et réponses :

  1. Comment pratiquer dans la vie de tous les jours ? Il ne faut pas négliger les préceptes qui assurent le fondement de la pratique et la stabilité de l’esprit. Ensuite, il faut trouver un endroit tranquille et pratiquer tous les jours 15 ; 30 ou 60 minutes. On peut aussi pratiquer la marche et l’amour bienveillant, en rayonnant mettā d’abord vers soi-même, puis ses proches, et enfin tous les êtres. Cela nous aidera à évoluer sans heurts dans le monde. (Récitation des 15 phrases du rayonnement de mettā) On ne rayonne pas mettā vers les morts.
  2. Comment savoir si l’on a progressé au terme des 15 jours de retraite ? En tant que yogi, il ne faudrait se préoccuper que d’être attentif à l’objet présent, sans interruption. Après la retraite, il y a plusieurs réponses possibles. Le fait que les yogis viennent pratiquer est en soi déjà un signe qu’ils estiment que la méditation est utile. En général, il vaudrait mieux se demander si la pratique est utile que de se demander si on progresse.

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