Sept facteurs d’illumination

Si nous développons et établissons ces 7 facteurs en nous, nous atteindrons l’illumination, quelle que soit la technique utilisée.

  • Sati : les 4 bases de l’attention sont le corps (postures ne sont pas si simples à observer et doivent être observées en général et dans le détail à la fois, à l’assise, les mouvements de l’abdomen par exemple, à la marche, il faut décomposer le mouvement en phases, et quand on passe d’une posture à l’autre aussi), les sensations (physiques ou mentales, agréables, désagréables ou neutres, grossières ou subtiles), les réactions d’attirance ou de répulsion (dès qu’il y a contact, il y a réaction), les objets mentaux (tout ce qui se passe dans l’esprit). Les autres types de méditation qui ne sont pas satipaṭṭhāna comme buddhānussati ne mènent pas à la libération. Ānanda a demandé au Bouddha comment se prendre soi-même comme refuge, le Bouddha a répondu : en observant le corps dans le corps, les sensations dans les sensations, etc.
  • Dhammavicaya sambojjhaṅga. L’investigation de la vérité est l’équivalent de la sagesse ou la compréhension. Nous ne devons pas croire mais expérimenter par nous-mêmes. Ce que nous nommons personnalité est en réalité composé de 5 agrégats (les énergies physiques sont des milliards de kalāpa, particules élémentaires trop petites pour être vues mais qu’on peut expérimenter dans la méditation. Ceux-ci sont à leur tour composés de 8 inséparables, principalement les quatre éléments. Le corps change à chaque instant. Les sensations ne sont pas solides ou permanentes et sont en flux constant. Les perceptions, les formations mentales et les consciences aussi changent constamment). Si nous comprenons anicca, nous comprenons automatiquement dukkha et anattā. Les souffrances existent à trois niveaux.
  • Effort : il y a quatre types d’efforts : empêcher et éliminer les akusala, générer et développer les kusala.
  • Pīti : la joie spirituelle. Le corps devient léger. Les douleurs sont transcendées.
  • Passaddhi : Calme et paix
  • Samādhi : dans ce cas-ci il s’agit spécifiquement de l’absorption dans l’objet.

Upekkhā : Sensations fines. L’attention survient spontanément. Comme une voiture en route pour Paris qui atteindrait l’autoroute.

Page précédente